Avis et critiques : L'éveil de la Vie

Une magnifique évocation de l'univers de Marguerite Duras.La mise en scène et le texte sont d'une grande force poétique et tous les thèmes - la mer, le corps, le temps qui passe, l'art... - qui lui sont chers y sont évoqués. Fred Fayt propose un spectacle beau et subtil. Constance Noujaïm est d'une grande grâce.

Pièce très apaisante et très bien exécutée dans un cadre atypique et super adapté à l'univers de la pièce. Les comédiens sont super et on ne s'ennuie pas. Foncez

Deux excellents comédiens et une atmosphère particulièrement envoûtante servies par la plume de Marguerite Duras, tout est dit. Énorme recommandation !

Théâtre poétique pour dire le non amour , l'amour qui ne se peut pas .Corps fait pour l'amour, mais aussi scupture de craie ou de marbre peut-être. Corps pris mais non désiré. Corps expérimental. La comédienne Constance Noujaim joue avec pudeur et délicatesse le personnage féminin. Bravo ! Frédéric Thérisod incarne celui qui ne peut aimer et bravo à lui aussi pour ses multiples talents .Très bon moment de théâtre.

Ce spectacle est pour ceux qui savent écouter, qui vont au théâtre pour s'assoupir, se réveiller et être encore dans la poésie, une ambiance, une énergie douce. La voix off est bien utilisé, les acteurs sont bons. C'est un spectacle qui rappelle que s'ennuyer n'est pas forcément quelque chose de négatif. Ce n'est pas du tout mon genre de théâtre, pourtant j'y ai perçu un sens de la beauté. Je ne peux pas mettre 10/10 car c'est trop éloigné de mon univers mais je comprends pour des spectacles comme celui ci sont nécessaire et font du bien.

Pari très risqué fort bien tenu. Constance Noujaim et Frédéric Thérisod ont été parfaits dans cet exercice difficile de manier du Duras, c'est-à-dire le parler sans emphase, et le jouer sans raideur. Tout en même temps le peintre et le modèle, le client et la courtisane, l'amant furieux et l'idole mystérieuse, les deux acteurs au Théâtre L'Essaïon ont laissé passé le désespoir existentiel, l'érotisme torride, le continent inconnu qu'est l'Autre, la délectation du regard, l'échange tissé qui bat de l'aile mais se construit entre apparente domination, apparente soumission et percées de la jouissance. Un texte magnifiquement dit et enregistré accompagne le jeu pudique et effronté des acteurs, le vertige des plaisirs de la chair et des failles ontologiques au creux du désir. Quand l'amant.e s'évapore, il reste le hurlement vibrant. La différence d'âge des acteurs, si agréablement non politiquement correcte, entre la fine et espiègle catin aux formes parfaites et l'homme mûr ivre d'expérience et d'autorité n'est pas pour rien non plus dans le succès de cette mise en scène qui renvoie corps contre corps un homme et son Sphinx.

L'oeuvre de Marguerite Duras se distingue par son remarquable jeu de sensualité. La mise en scène, où se mêlent habilement voix off et interprétations des acteurs, renforce le mystère de cette relation singulière. C'est une exploration sensorielle captivante, offrant au public une expérience enrichissante.

Les comédiens sont touchants, plutôt juste et leur voix est très jolie, c'est une pièce qui nous berce, qui nous porte hors du temps. Très beau moment !

Perdu au travers la poésie des mots! Les comédiens plongent dans l'intime. Moment en dehors du temps où l'on se berce en écoutant le texte. Beau travail sur la voix pour les deux comédiens! Un joli tableau à voir!

Désolée mais je me suis beaucoup ennuyée