Avis et critiques : Si c'est une fille on l'appellera Violette

« Si c’est une fille on l’appellera Violette » est une très belle découverte. La mise en scène, fine et précise, sert un texte fort avec beaucoup de sensibilité. Les acteurs sont d’une grande justesse, à la fois émouvants et sincères. Malgré un sujet difficile, la pièce dégage une vraie chaleur humaine et un charme rare.

Bravo à toute l'équipe pour ce beau spectacle. Le jeu des acteurs est précis, la mise en scène réussie. L'écriture en particulier de la pièce est remarquable: elle porte cette histoire et réussit à naviguer avec brio autour de plusieurs thèmes forts et sans tomber dans les écueils qui pourraient se rencontrer vu les sujets abordés.

Une mise en scène originale et joyeuse des circonstances et questionnements au sujet de la conception d’un enfant.

Très jolie pièce qui parle de deux sujets très forts et invisibilisés avec humour et douceur. On rit et on a les larmes aux yeux. Bravo !

Un sujet important et grave traité avec humour et bienveillance. Une pièce qui a du rythme, accessible à tous. Les comédiens sont pleins de talents et prometteurs. La mise en scène adaptée à ce petit théâtre aux allures familiales qui crée de la proximité et invite le spectateur dans la pièce. Bravo

C’est une pièce qui ose aborder des sujets rarement mis en lumière avec sincérité et un humour parfaitement dosé. Dès les premières minutes, le rythme est intense et on est embarqué sans jamais décrocher. Les comédiens sont tous excellents, mais Charlotte Braquet, l’actrice principale, m’a bouleversée par sa présence, son intensité et sa vérité. Je me suis attachée immédiatement à elle. La troupe entière apporte un rythme, une justesse et une authenticité rare. Ce mélange d’émotion pure, d’humour et de réflexion m’a profondément touchée, me replongeant dans mon propre parcours de désir d’enfants, je me suis sentie moins seule face à certaines situations que j'ai vécu. Les thématiques sont nombreuses, certaines légères, d’autres beaucoup moins, mais toujours traitées avec beaucoup d'intelligence. Et puis il y a ce final… à la fois bouleversant et nécessaire. Sans rien dévoiler, disons simplement qu’il met enfin des mots sur ce que l’on pressent tout au long de la pièce. Un moment d’une grande intensité. Allez-y sans hésiter !!! Que vous soyez directement concerné par le sujet ou non, cette pièce vous touchera. C’est du théâtre engagé, drôle, bouleversant, nécessaire. Une œuvre qu’on n’oubliera pas.

Mention spéciale aux comédiens. Bravo à tous

Ça commence fort, mine de rien. Marguerite (Charlotte Braquet) manque de temps, il faut qu'elle vive tout, tout de suite, et on s'attache incroyablement vite à elle et son envie de croquer la vie à pleine dents. Très vite, elle doit cocher la case la plus importante, faire un bébé, tant qu'elle se sent encore prête et avant qu'il ne soit trop tard pour s'y préparer. Et là... c'est la tempête. Benjamin (Emilien Ravel) s'accroche comme il peut, le pauvre, et on s'accroche avec lui! J'ai été particulièrement marqué par l'usage du narrateur, un personnage qui accompagne Marguerite tout du long pour nous expliquer ce qu'il se passe de scène en scène, sous les apparences (un rôle joué, de façon amusante, par le metteur en scène Nicolas Derrien!). Comment on en est arrivés là. Pourquoi ce qu'ils ont vécus les mènent irrésistiblement, parfois, dans la mauvaise direction. Personnellement, je crois qu'il marque parce qu'on a tous l'impression de l'avoir déjà vu quelque-part, ce bonhomme. On a tous une part de nous même qui existe pour prendre du recul sur ce qu'on vie et subit, une petite voix qui a l'air de regarder notre vie depuis l'extérieur. Il analyse, il creuse le pourquoi du comment, il rationalise. Et parfois, il n'y arrive pas. Peut-être même qu'elle se sent un peu impuissante, cette petite voix, dans les pires moments. Des moments touchants, parfois terribles... rythmés par le rire. On n'est pas à l'école, ça non. Je ne m'attendais pas forcément à du comique, mais au milieu des moments difficiles, entremêlés parfois au drame, la mise en scène parvient à trouver le moyen de danser, jongler avec les ennuis de Marguerite. Hakim Addoum est irrésistible en médecin je-m'en-foutiste! Parfois on se sent horribles de trouver ça drôles! Charlotte Braquet, l'autrice, met courageusement beaucoup d'elle dans son texte, sans se faire solennelle ou se prendre trop au sérieux. Ce n'est pas une histoire à morale, mais en ressortant, on ne peut pas s'empêcher de se dire qu'on gagnerait à prendre soin mieux que ça les uns des autres. On s'interroge sur le mal qu'on peut faire par égoïsme ou par amour. C'est une histoire à propos des montagnes d'attentes et de désirs personnels qu'on dresse, sans se préoccuper du fait qu'elles finiront bien par s'effondrer sur quelqu'un, quelqu'un de proche. « Si c'est une fille, on l'appellera Violette » est une pièce qui donne envie de la revoir pour repartir avec chaque mot. Au moins pour réentendre le narrateur. Et sinon, juste pour rire!

Un sujet méconnu traité avec sensibilité et humour. J’ai beaucoup apprécié la mise en lumière des aspects de la fertilité au-delà des examens médicaux routiniers. Je me suis reconnue dans les émotions de ce parcours silencieux, qui touche bien plus de femmes et couples qu’on ne le croit. À voir absolument !

Un très bon jeu d'acteurs, de l'absurde, de l'humour... le cocktail parfait pour traiter le sujet ô combien difficile de la PMA et participer à lever le voile sur la souffrance des couples et personnes qui traversent ce parcours de vie. À voir absolument !!