Simone de Beauvoir et l'amant Américain

Bravo à l’auteur au réalisateur aux acteurs très belle pièce

très bonne idée de redonner vie à cette correspondance pour partie perdue, j’ai pour ma part découvert l’amant américain et passé une très belle soirée entre Paris et Chicago… de bons acteurs, une mise en scène, efficace et surtout un beau texte signé Simone de Beauvoir et Anne-Charlotte Laugier…

Une puissance de jeu et d'émotion saisissante, une mise en scène qui épouse puis se défie de l'épistolaire et nous plonge intimement dans une atmosphère tendre, tumultueuse, le sanctuaire d'une liaison perdue... Somme toute, un honneur au texte, bon travail !

Je suis sortie scotchée de cette représentation. C'est beau et juste. Simone De Beauvoir n'est pas caricaturée. La mise en scène est dynamique. Nelson Algren est incarné par un Malcolm Contath puissant. Bravo

Anne-Charlotte abolit les distances pour ne retenir que « La tectonique des sentiments » qui laisse l’autre asséché. Voilà une pièce qu’il faut absolument voir !

L'adaptation de cette correspondance amoureuse était réussie avec brio. Les comédiens sont époustouflants de réalisme, on sent qu'ils ont bien étudié leurs personnages. On entre totalement dans cette relation intime, qui nous fait parfois rigoler et qui nous laisse bouleversés.

J’ai été profondément touché par la pièce d’Anne-Charlotte Laugier, jouée le 2 octobre à Paris. Cette création nous plonge dans la passion entre Simone de Beauvoir et Nelson Algren avec une force incroyable. Les deux comédiens sont justes et bouleversants. On passe du rire aux larmes, on retient son souffle, on est complètement emporté. Ce n’est pas juste un spectacle, c’est une vraie expérience humaine, intense et inoubliable. À voir ABSOLUMENT.

Ce spectacle nous ouvre une page moins connue de la vie de Simone de Beauvoir : sa correspondance amoureuse avec Nelson son amant amèricain. On y découvre un drame intime, porté par des comédiens totalement investis. Au-delà de la passion, c’est aussi une réflexion philosophique qui s’esquisse : être tout entier à quelqu’un, n’est-ce pas déjà renoncer à sa propre liberté ? Un beau moment de théâtre, sensible et éclairant.

Avec pour seul sésame une vague idée des deux géants des lettres d’après-guerre, puisque cette création d’Anne-Charlotte Laugier arrive sur la scène du théâtre du Gymnase, j’en suis sorti bluffé par son énergie et son actualité. Les deux acteurs qui en valent dix font revivre intensément la liaison secrète entre Nelson Algren (Malcolm Conrath, dégaine de yankee un brin déjanté) et Simone de Beauvoir, dont Valérie Decobert (en alternance avec Marion Lhamer) campe avec aplomb une féministe en proie à la passion le plus dévorante. La mise en scène ne manque pas d’invention. Une intense traversée transatlantique des sentiments et un retour vers une époque féconde et heureuse.

Quelle claque ! Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, la pièce vient à peine de voir le jour et garde encore son parfum de nouveauté. La création signée Anne-Charlotte Laugier est une véritable révélation. Sur scène, deux comédiens d’une intensité rare portent avec fougue l’histoire de ces deux monstres sacrés de la littérature, emportant le spectateur dans une passion à la fois vibrante et dévorante. La mise en scène, inventive et surprenante, multiplie les trouvailles et captive de bout en bout