La collection

Après l'erreur de commande, tout à été régularisé de manière satisfaisante par Billetréduc.Merci

Créée il y a tout juste soixante ans à Londres, " La Collection " n'a rien perdu de son mystère et n'a toujours pas éventé ses multiples interrogations. Bill et Stella ont-ils couché ensemble ? Nous ne le saurons jamais... Ainsi est faite la vie et en particulier le théâtre de Pinter : on n'est jamais sûr de rien, de personne, pas même de soi-même. La vérité nous échappe en permanence comme un poisson rouge trop glissant. Reste les êtres et leurs motivations souterraines, leurs comportements agressifs, leur insécurité permanente. La mise en scène de Ludovic Lagarde insiste sur le langage des corps plus révélateur et moins menteur que celui des mots. Sur le plateau, un carré d'as d'acteurs. Une production de très grande qualité.

Je ne connaissais pas l'auteur de cette pièce, Harold Pinter. Le texte ouvre plusieurs pistes sur les rapports plus ou moins malsains qu'entretiennent les quatre personnages. La mise en scène assez sobre mais élégante, qui rappelle le Kubrick d'Eyes Wide Shut, et le jeu des acteurs, plein d'admirables nuances qui font alternativement rire et grincer des dents, sert admirablement ce jeu dangereux dont on se sent le voyeur.

Texte énigmatique, drôlement cruel, qui nous mène d'hypothèses en hypothèses. Les acteurs sont bons. Mais la longue attente entre chaque tableau peut-être ménagée pour exciter la curiosité fait plutôt redescendre le soufflet à chaque fois. Pardon au grand acteur Mathieu Amalric : ne parle pas assez fort

Mention spéciale à Laurent Poitrenaux et Micha Lescaut. Cela dit il faisait une chaleur torride dans la salle de L'Atelier où transpiraient quelque 500 personnes serrées comme des sardines. Cela m'a gâché le spectacle

Mise en scène intello, lenteur du propos, de grands silences. On s'ennuie, on se demande où ils veulent en venir, on se pense idiot de ne rien comprendre. J'ai détesté cette pièce en dépit du jeu correct des quatre acteurs, qui font ce qu'ils peuvent. Décor et éclairages très bien, mais insuffisants pour sauver la pièce. je me suis même assoupie dans la moiteur de ce dimanche après midi raté.

pièce bien joué mais avec des longueurs ! En plus, le sujet de l'adultère n'est plus traité comme sujet principal aujourd'hui. Je ne conseille pas cette pièce

On reste en suspens tout du long

C'était très sympa de voir M. Amalric sur les planches. A noter : le jeu délicieusement théâtral de M. Lescot. Le reste mériterait des progrès.

Intrigue singuLière . Beaucoup (trop ?) de siLences mais une pièce "signature" et mise en scène réussie.